Attribution de numéros de facture fiscale – que devez-vous savoir?

La nouvelle loi réglementant la question de l’attribution des numéros de facture fiscale, promulguée dans le cadre de la loi des arrangements pour les années 2023-2024, change les règles du jeu pour les entreprises en Israël. L’objectif principal de la loi est de lutter contre le phénomène des factures fictives et de renforcer la transparence des processus de déclaration de TVA. Dans le même temps, la loi pose des défis importants aux commerçants, qui devraient se préparer aux nouvelles réglementations qui l’exigent. à contacter le directeur de la TVA afin d’obtenir des numéros d’attribution des factures fiscales, notamment dans les transactions de montants importants Qu’est-ce que l’attribution d’un numéro à une facture fiscale ?
Selon la nouvelle loi, à compter du 1er janvier 2024, tout commerçant souhaitant émettre une facture fiscale dont le montant dépasse 25 000 NIS (avant TVA) devra obtenir l’approbation préalable et un numéro d’attribution du directeur de la TVA. s’appliquera progressivement aux transactions de faibles montants. De plus, jusqu’en 2028, l’obligation s’appliquera à toute facture supérieure à 5 000 NIS. L’objectif de ce nouveau mécanisme est de garantir que les détails des factures soient transmises immédiatement et de manière ordonnée à l’administration fiscale, dans le cadre de la lutte contre le phénomène des factures fictives, c’est-à-dire des factures émises par des entreprises qui n’existent pas réellement. ou qui ne reflètent pas des transactions réelles. Tout cela dans le but d’éviter la fraude fiscale et de renforcer le système fiscal et public.

Le processus d’approbation d’un numéro d’attribution

  1. Dépôt d’une demande : Les concessionnaires devront introduire une demande d’attribution d’un numéro à une facture fiscale via un système numérique dédié de l’administration fiscale. Cette demande comprendra des informations de base telles que : le numéro du concessionnaire, les coordonnées du client, le montant de la transaction et la TVA. Ce processus devrait être effectué dans la plupart des cas via le logiciel de comptabilité existant dans l’entreprise, qui effectuera. il est possible d’optimiser le processus et de réduire les erreurs humaines.
  2. Examen de la demande et approbation : Après réception de la demande, l’administration fiscale examinera les informations saisies et vérifiera leur compatibilité avec des données complémentaires du passé de l’opérateur. Dans les cas où des données supplémentaires sont requises, le revendeur peut être contacté pour clarifier les informations. La décision de l’Autorité sera envoyée automatiquement dans un bref délai, et dans des cas exceptionnels dans un délai de quelques jours.
  3. Rejet de la demande : En cas de rejet de la demande, le concessionnaire aura la possibilité de faire appel de la décision par le biais d’un mécanisme d’audience. Cette démarche permettra au concessionnaire de présenter sa position et de fournir toutes les informations nécessaires pour clarifier la situation. La décision finale sera prise après l’audience et sera envoyée au concessionnaire dans un délai d’un jour ouvrable.
  4. Appel et mécanisme d’appel : Si un commerçant n’est pas d’accord avec la décision de l’administration fiscale, il peut introduire un recours dans les 30 jours à compter de la réception de la notification du rejet de la demande. En cas de refus de l’acquisition, le commerçant a le droit de faire appel auprès du tribunal de district. Il est nécessaire de souligner la nécessité d’un avis juridique en cas de recours, puisqu’il s’agit d’une procédure judiciaire qui peut conduire à des résultats significatifs pour le commerçant. Les conséquences pour les commerçants
    La nouvelle loi pose des défis opérationnels et juridiques aux concessionnaires, en particulier à ceux qui dirigent de grandes entreprises avec un volume de transactions élevé. Un retard dans l’obtention d’un numéro d’attribution peut paralyser l’activité commerciale, nuire à la réputation et retarder les paiements aux fournisseurs, ce qui peut entraîner de graves dommages financiers. La révision de la loi
    Bien que l’objectif de la loi soit bienvenu et qu’il revête une grande importance pour accroître la transparence et l’application de l’administration fiscale, de nombreux praticiens critiquent la mise en œuvre du mécanisme, qui est parfois perçue comme trop dure :

    1. Manque de flexibilité : le processus d’approbation automatique s’effectue dans de nombreux cas sans intervention humaine, ce qui limite la possibilité de prendre en compte des considérations uniques à chaque cas. En cas d’erreurs d’information ou de problèmes techniques, le manque de flexibilité peut conduire au rejet des candidatures.
    2. Calendriers courts : Le calendrier serré de la tenue de l’audience peut être difficile pour les concessionnaires qui ont besoin de plus de temps pour se préparer et s’organiser devant les autorités. L’audience risque de s’avérer une procédure compliquée pour les entreprises qui ne s’y attendaient pas à l’avance.
    3. Implications pour l’activité courante : Les entreprises qui ne reçoivent pas à temps les numéros d’attribution peuvent rencontrer des difficultés de flux pouvant paralyser leur activité. L’incapacité d’émettre des factures fiscales avec un numéro d’attribution peut entraîner des retards de paiement, des problèmes avec les fournisseurs et même nuire à la réputation de l’entreprise. Similitude entre la non-cession d’une facture fiscale et la non-approbation du prélèvement à la source
      Le nouveau mécanisme d’attribution des numéros de facture fiscale rappelle les sanctions imposées par l’évaluateur en cas de non-approbation d’un taux réduit de prélèvement à la source. Ainsi, par exemple, dans le jugement rendu dans l’affaire Li-Oz Shemesh et Magan Mirah et Affa Ltd. (Emp. 26743-04-21) , il a été déterminé que le pouvoir de l’évaluateur de limiter le taux de retenue à la source devrait être basé uniquement sur les défauts actuels et non sur les défauts historiques. Cette approche doit également être adoptée dans le cadre de l’attribution des factures fiscales, afin que les décisions du gestionnaire soient basées sur des informations actuelles et non sur des enquêtes ou des carences passées. Comment se préparer au changement ?

      1. Mise à niveau des systèmes comptables : Assurez-vous que les systèmes comptables de l’entreprise sont adaptés aux nouvelles exigences et connectés directement au système de l’administration fiscale. De cette manière, il est possible de garantir que les demandes d’attribution de numéros de facture seront exécutées automatiquement et efficacement.
      2. Tenir un dossier d’entreprise approprié : garantir des rapports précis et réguliers au fisc est essentiel pour éviter des problèmes avec l’administration fiscale. Documenter les lacunes du passé peut conduire à un refus de recevoir des numéros d’affectation. Il est donc recommandé de maintenir un dossier commercial ordonné et standard.
      3. Obtenir des conseils juridiques : consulter un avocat spécialisé en droit fiscal peut aider à traiter les cas de rejet de demandes ou à préparer des objections et des recours. Un avocat peut guider le commerçant sur ses droits et l’aider dans les situations où la décision de l’administration fiscale n’est pas satisfaisante.

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