Contestation de la TVA : quand on partage l’État et qu’on essaie de s’en sortir pacifiquement

L’administration fiscale ne vous appelle pas simplement pour prendre de vos nouvelles. Si vous avez reçu un avis d’imposition de TVA – c’est-à-dire une demande de paiement basée sur l’avis de l’administration (et non sur un rapport) – c’est le signe d’un problème entre votre entreprise et l’État. Parfois, c’est leur erreur, parfois c’est un problème de votre part, et parfois, c’est simplement une interprétation différente de la réalité.

Mais il est important de comprendre : une évaluation n’est pas une décision. C’est une proposition initiale de l’administration fiscale, contre laquelle il est possible, voire souhaitable, de faire appel. Mais pas dans tous les cas. Et bien sûr, pas seulement.

Qu’est-ce qu’une évaluation de TVA et pourquoi en avez-vous reçu une ?

Dans les cas où l’administration fiscale estime que les rapports que vous avez soumis sont inexacts, incomplets ou incorrects, elle peut déterminer pour vous le montant de TVA que vous devez payer.

Au lieu de se fier à ce que vous avez rapporté, elle fait sa propre évaluation – souvent sévère.

Les causes des grains de beauté sont variées :

  • Rapports contradictoires entre la TVA et l’impôt sur le revenu
  • Écarts matériels entre le cycle des revenus et les dépenses
  • Résultats d’une critique de livre ou d’une enquête
  • Informations externes parvenues à l’Autorité – provenant parfois de sources très surprenantes

Alors, que faites-vous quand il atterrit dans la boîte aux lettres ?

Dans la plupart des cas, la première réaction sera un léger choc, peut-être un cri adressé au comptable, suivi d’une lecture nerveuse des documents. Mais c’est précisément à ce moment-là qu’il est important de s’arrêter et d’agir correctement.

Première étape : ne paniquez pas (mais n’ignorez ni l’un ni l’autre)

Un avis d’imposition de TVA est un document qui déclenche un décompte. À compter de sa réception, vous disposez de 30 jours pour déposer une réclamation. À défaut, l’avis deviendra définitif, sans appel possible, et sera converti en paiement effectif, amendes et intérêts compris.

Deuxième étape : Conseils juridiques et professionnels intégrés

À partir de là, il ne s’agit plus seulement d’une question comptable. Les avocats spécialisés en fiscalité – et notamment en TVA – savent identifier les failles fondamentales de l’évaluation : vices de procédure, erreurs méthodologiques, excès de pouvoir ou mauvaise interprétation des faits. En collaboration avec un conseiller fiscal ou un expert-comptable connaissant bien le dossier, une ligne de défense efficace peut être mise en place.

Troisième étape : Soumettre une objection bien organisée et motivée

La conclusion n’est pas une « explication ». C’est un document comptable légal. Elle doit inclure :

  • Détails du litige
  • Analyse juridique des dispositions légales pertinentes
  • Preuves, documents, avis – autant que possible
  • Une justification pour chaque élément de l’évaluation que vous n’acceptez pas.
  • Présentation d’une thèse différente pour la détermination de l’autorité

Autre petite remarque : il est important de ne pas écrire des choses qui ne sont pas fondées sur des faits. Toute affirmation inexacte pourrait fragiliser l’ensemble du processus.

Et que se passe-t-il une fois la réalisation soumise ?

  • Décision dans un délai d’un an – L’administration fiscale est tenue de vous rembourser dans un délai d’un an. En pratique ? Parfois, cela prend beaucoup moins de temps, mais ce délai est crucial pour s’organiser.
  • La décision elle-même – Peut inclure l’acceptation totale, partielle ou le rejet total de la réalisation. Un compromis peut parfois être proposé, notamment dans les cas limites.
  • Si la demande est rejetée, vous pouvez faire appel au tribunal . Vous entrez alors dans le monde du contentieux fiscal dans tous les sens du terme : dépôt d’un recours auprès du tribunal de district, tenue d’audiences et présentation d’arguments devant un juge.

Questions fréquemment posées qui circulent dans les bureaux (et dans les esprits)

  • Est-ce que ça vaut la peine de payer pour en finir ?
    Pas toujours. Il s’agit parfois d’une estimation gonflée, basée sur des hypothèses. Un paiement précipité peut s’avérer bien plus coûteux qu’une approche réfléchie.
  • Avons-nous fini de payer le montant de la TVA ?

Pas nécessairement, puisque l’évaluation porte sur le pourcentage du bénéfice de l’entreprise, une dette est automatiquement créée envers l’impôt sur le revenu et l’Institut national d’assurance.

  • Est-il possible de parvenir à un compromis sans recourir aux tribunaux ?
    Oui. L’administration fiscale est ouverte à la négociation, surtout si la demande est bien structurée et comporte une argumentation sérieuse.
  • Y a-t-il un risque criminel ?
    En cas d’écarts importants ou de suspicion de fraude, oui, absolument. C’est là que le rôle de l’avocat intervient à nouveau : non seulement pour réduire le montant des frais, mais aussi pour éviter toute escalade.
  • Que se passe-t-il si l’évaluation comprend des périodes qui ont déjà été évaluées dans le passé ?
    Il peut être possible de prétendre à une réduction au silence ou à un excès d’autorité, selon les circonstances.

Résumé provisoire : Une taupe est un point de départ, pas la fin de la route

La plus grande erreur est de considérer une évaluation comme une sentence. En réalité, il s’agit d’une proposition – stricte, unilatérale et très hostile – qui peut, et parfois doit, être traitée.

Ceux qui le font correctement, avec un soutien juridique intelligent et une réponse professionnelle, peuvent non seulement réduire considérablement la facture, mais aussi faire comprendre à l’administration fiscale : vous n’abandonnez pas sans comprendre exactement quoi et pourquoi.

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