Un évaluateur est une personne qui calcule des chiffres et délivre des formulaires. En pratique, il est une sorte de « premier juge » du système fiscal, et parfois aussi procureur, enquêteur et vérificateur général.
Lorsqu’une lettre arrive avec le titre « Évaluation fiscale pour les années… » ou « Décision de l’évaluateur »Beaucoup de gens paniquent. Qu’il s’agisse d’une différence de plusieurs milliers de shekels ou d’une demande de paiement de sommes imaginaires, le sentiment d’impuissance face à un système immense, ramifié et opaque est omniprésent.
Mais il est important de comprendre que la décision d’un évaluateur ne met pas fin à l’affaire. La loi donne au contribuable (c’est-à-dire à vous) le droit de faire appel, de présenter des demandes reconventionnelles et même de porter l’affaire devant les tribunaux.
La question est de savoir comment le faire correctement, quand et surtout pourquoi cela ne vaut pas la peine de simplement payer et de passer à autre chose.
Quelle est la décision d’un agent d’évaluation – et pourquoi cela m’arrive-t-il ?
L’agent des impôts est chargé d’établir les avis d’imposition des contribuables. S’il estime que les déclarations que vous avez déposées ne reflètent pas la réalité, ou si vous n’avez déposé aucune déclaration, il peut émettre une déclaration. Évaluation fiscale selon le meilleur jugement .
Les raisons en sont diverses :
- Revenus non déclarés identifiés dans les informations reçues par l’Autorité (par exemple, informations bancaires ou rapports de tiers)
- Écarts entre les rapports soumis et les rapports externes (par exemple, entre les dépenses et les recettes de TVA)
- Manque de coopération de la part du contribuable lors de l’audit et dissimulation de la véritable activité commerciale
- Conclusions d’un audit ou d’une enquête comptable
La décision peut-elle faire l’objet d’un appel – et comment cela fonctionne-t-il ?
Absolument. Il existe plusieurs moyens de faire appel de la décision d’un agent d’évaluation :
- Réalisation administrative (première étape)
Une objection peut être déposée dans les 30 jours suivant la décision. À l’expert. À ce stade, il s’agit toujours de la même entité, mais un examen plus approfondi des données est effectué, accompagné d’arguments, de preuves et parfois d’une rencontre avec le contribuable.
Conseil important : Bien que la décision revienne à l’évaluateur, de nombreux dossiers sont clos ici, lorsque le constat est présenté de manière professionnelle, accompagné de documents et d’une explication convaincante. - Appel devant le tribunal de district (deuxième étape)
Si la demande est refusée, un recours peut être déposé auprès du tribunal dans un délai supplémentaire de 30 jours.. Cela implique un processus juridique complet, comprenant des audiences, des témoignages, des contre-interrogatoires et la soumission d’affidavits.
Signification : Il s’agit d’une bataille juridique dans tous les sens du terme, qui nécessite l’assistance d’un avocat spécialisé en droit fiscal.
Est-ce que chaque cas mérite d’être porté en appel ?
Non. Parfois, la décision repose sur des preuves solides, ou les divergences sont objectives (par exemple, l’omission de déclarer des revenus identifiés). Mais trop souvent, il s’agit d’estimations approximatives, d’une méconnaissance de la nature de l’activité, d’erreurs comptables, voire d’une position initiale trop méfiante de la part de l’autorité.
Exemples de recours qui peuvent et doivent être déposés :
- Un fonctionnaire des impôts qui a ignoré des dépenses légitimes qui étaient entièrement documentées
- Utiliser des taux de profit déraisonnables, sans aucune base
- Une décision prise sans droit à une audience
- Évaluation des revenus selon des « sources externes » qui peuvent être contredites
- Calcul incorrect des revenus basé sur des données partielles
Quelles sont les conséquences d’un non-appel ?
Quiconque ne fait pas appel accepte la décision comme un jugement du destin. De plus, il s’agit d’une décision définitive :
- Une dette fiscale est créée et commence à accumuler des intérêts et des droits de rétention.
- Il n’est pas possible de demander un remboursement d’impôt pour ces années.
- Le contribuable est identifié dans les registres comme problématique, ce qui entraînera des contrôles supplémentaires à l’avenir.
- Les chances d’une correction rétroactive sont presque nulles.
Questions fréquemment posées par les propriétaires d’entreprise et les contribuables individuels
- Ai-je besoin d’un avocat pour un appel ?
Au stade de l’acquisition, ce n’est pas obligatoire, mais c’est hautement souhaitable. Au stade de l’appel, oui, et il est même souhaitable qu’un expert fiscal soit présent. - Si je fais appel, dois-je payer la taxe en même temps ?
Non. Le paiement de la dette peut être retardé jusqu’à ce qu’une décision soit prise, mais parfois une caution ou un paiement partiel est requis. - Combien de temps dure un tel appel ?
Entre plusieurs mois et années, selon la charge de travail des tribunaux et la complexité du dossier. - Est-il possible que l’évaluateur fiscal prenne des « représailles » si je fais appel ?
Non. Il s’agit d’une procédure tout à fait légale et d’un droit fondamental de tout contribuable. - Que se passe-t-il si je perds au tribunal ?
Une demande d’autorisation d’appel peut être déposée auprès de la Cour suprême, mais il s’agit d’une procédure exceptionnelle. Cependant, la décision est contraignante et l’impôt doit être payé en totalité.
Résumé : N’abandonnez pas votre droit, utilisez-le simplement à bon escient.
La décision d’un évaluateur peut sembler définitive, surtout pour les contribuables peu habitués aux procédures bureaucratiques et juridiques. Mais la loi vous donne le droit de faire appel et de faire entendre votre voix contre la décision. L’expérience montre qu’un appel motivé, bien étayé et correctement administré non seulement réduit le montant des frais, mais peut parfois les supprimer complètement.
Si vous avez reçu un avis d’imposition qui vous semble disproportionné, ne restez pas silencieux. Ce n’est ni la loi ni la justice. Ne faites pas cavalier seul. En matière fiscale, comme en temps de guerre, il faut savoir quand frapper, quand se défendre et quand simplement soumettre les documents nécessaires.
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