Infractions fiscales – factures fiscales fictives

Une facture fiscale émise illégalement – ​​pour un service ou une vente effectuée sous de faux prétextes – est appelée « facture fictive ». Acheter une facture fictive et la déclarer comme entrée réduit le montant de la TVA que le commerçant doit payer, ainsi que les cotisations à l’impôt sur le revenu et à la Caisse nationale d’assurances, car cela entraîne une augmentation des dépenses enregistrées et une réduction du revenu imposable.

La compensation ou la distribution de factures fiscales fictives constituent des infractions fiscales. Selon les estimations de l’administration fiscale, les dommages causés au Trésor public s’élèvent directement à des dizaines de milliards de shekels par an. Ce phénomène a été qualifié de « fléau d’État » par les hauts fonctionnaires de l’administration fiscale, car il porte gravement atteinte aux recettes fiscales de l’État.

L’administration fiscale et d’autres autorités chargées de l’application de la loi (la police israélienne 433, l’Institut national d’assurance) luttent contre le phénomène des factures fiscales fictives et renforcent considérablement la répression contre les auteurs de l’infraction, à la fois contre les commerçants qui ont déduit la taxe en amont d’une facture fiscale fictive et contre les distributeurs des factures. L’administration fiscale mène des enquêtes à grande échelle contre ce phénomène, en utilisant la variété d’outils à sa disposition.

Les infractions fiscales mentionnées ci-dessus suscitent une attention particulière en raison des dommages qu’elles causent aux recettes de l’État. Afin d’éradiquer ce phénomène, les sanctions prévues par les tribunaux contre leurs auteurs sont de longues peines d’emprisonnement.

Le cadre normatif

Loi TVA

117 (b) Une personne commet l’un des actes énumérés ci-dessous dans le but de se soustraire ou de se soustraire au paiement de l’impôt, sa peine est de 5 ans d’emprisonnement ou le double de l’amende stipulée à l’article 61 (a) (4) de la loi pénale, 1977-777 (dans cette section – la Loi Pénale) :

(3) A émis une facture fiscale ou un document prétendant être une facture fiscale, sans effectuer ou s’engager dans une transaction pour laquelle il a émis ladite facture ou ce document ;

(8) a utilisé une ruse ou un tour ou a permis à un autre de les utiliser ou a commis tout autre acte.

Impôt sur le revenu

  1. Toute personne qui, intentionnellement, dans l’intention de se soustraire à l’impôt ou d’aider une autre personne à se soustraire à l’impôt, commet l’une des infractions énumérées ci-dessous, sera condamnée à sept ans d’emprisonnement ou à une amende comme indiqué à l’article 61(a)(4) de la Loi pénale et le double du montant des revenus qu’il a dissimulés, qu’il a eu l’intention de dissimuler ou a contribué à dissimuler, ou les deux peines ; Et ce sont :

(2) a fait une fausse déclaration ou une fausse inscription dans un rapport en vertu de l’ordonnance;
(4) A préparé ou tenu, ou a permis à une personne de préparer ou de tenir, de faux livres de comptes ou d’autres faux registres, ou a falsifié ou permis la falsification de livres de comptes ou de registres;
(5) Utiliser toute fraude, tromperie ou ruse, ou permettre que cela soit fait ;

Que sont les factures fictives et qu’est-ce qu’une facture fiscale fictive ?

Pour répondre à la question de savoir ce que sont les factures fictives, il est important de comprendre qu’une facture fiscale est un document servant de justificatif d’enregistrement dans la comptabilité d’un concessionnaire. Grâce à cette facture, son montant peut être déduit de la TVA (taxe en amont) et de l’impôt sur le revenu (dépense déclarée), afin de déterminer le revenu imposable du contribuable et/ou le montant de TVA à reverser à l’administration fiscale sur les transactions effectuées au cours de la période de déclaration.

Dans le cas de factures fiscales fictives, les propriétaires d’entreprises déclarantes réduisent artificiellement leur obligation fiscale, de sorte qu’elles peuvent payer moins de TVA, d’impôt sur le revenu et de cotisations d’assurance nationale, tout en commettant des infractions fiscales. Dans certains cas, il s’agit de propriétaires d’entreprises légitimes et existantes, et dans d’autres, il s’agit essentiellement d’entreprises fictives.

Le domaine de la fiscalité constitue un terrain fertile pour la criminalité en col blanc, qui combine des infractions fiscales impliquant souvent des éléments criminels et des familles criminelles.

Types de factures fiscales fictives :

1. Facture fiscale fictive : Une facture fiscale émise sans qu’un produit ou un service ne soit fourni pour celle-ci. Une facture émise non pour une transaction entre les parties. Comme indiqué, son objectif est de gonfler les dépenses professionnelles, à la fois dans le but de déduire la taxe en amont spécifiée dans la facture et dans le but de gonfler les dépenses professionnelles dans le but de payer un impôt sur le revenu réduit basé sur la dépense fictive.

2. Une facture fiscale qui ne reflète pas la transaction réelle : Une facture fiscale émise lorsque les montants indiqués sont supérieurs au montant réel de la transaction. Il existe des cas dans lesquels les entreprises incluent des factures de ce type dans leurs dépenses professionnelles dans le but de réduire l’impôt à payer (TVA, impôt sur le revenu et cotisations de sécurité sociale).

3. Facture fiscale étrangère : Une facture fiscale émise par quelqu’un qui n’a pas vendu le produit ou effectué le service. Dans ce type de cas, plusieurs sont impliqués, le vendeur du produit ou le prestataire de services, le destinataire de la facture et l’émetteur effectif de la facture. Une facture fiscale doit être délivrée au payeur par la personne qui lui a vendu le produit ou effectué la prestation.

L’ignorance de la loi n’exonère pas l’entreprise et/ou la société et son propriétaire de leur responsabilité civile et pénale. La charge de la preuve et de la preuve leur incombe, c’est une charge très lourde qui fait peser une charge considérable sur le commerçant pour contester son obligation légale de vérifier s’il s’agit d’une facture fictive.

Les sanctions liées au délit de factures fiscales fictives permettent à l’Administration fiscale d’agir à plusieurs niveaux.

  • La disqualification des livres de comptes – dans le cadre de l’émission de l’avis d’imposition (TVA, impôt sur le revenu), les livres d’entreprise seront disqualifiés et avec une forte probabilité, un avis sera émis selon le meilleur jugement qui entraînera les paiements d’impôts les plus élevés. .
  • Imputation d’amendes et d’intérêts – les cotisations émises au concessionnaire selon le meilleur jugement comprendront les paiements d’intérêts, de liaison et d’amendes d’un montant très considérable qui découleront du montant des transactions déclarées.
  • Facturation avec double imposition – L’article 50 de la loi sur la TVA permet à l’administration fiscale d’imposer une double taxe (TVA) pour la TVA en amont requise dans ces factures fiscales fictives.
  • Des peines de prison réelles pour de longues périodes – les tribunaux sont très stricts dans la répression des auteurs d’infractions fiscales liées à des factures fiscales fictives.
  • Imposer une responsabilité personnelle aux dirigeants d’une entreprise ou d’une société – c’est une lourde responsabilité, les dirigeants d’entreprise peuvent se retrouver impliqués dans des infractions fiscales et du blanchiment d’argent, sciemment ou non. Dans ce type de cas, ils feront l’objet d’une enquête avec avertissement, généralement le comptable de l’entreprise ou de la société fera également l’objet d’une enquête avec avertissement et de graves accusations seront déposées contre eux.

 

Les lois fiscales en Israël sont très complexes et nécessitent une compréhension et une connaissance approfondies à la fois des différents facteurs impliqués dans la gestion des enquêtes et du système de réclamation de l’administration fiscale, d’où la qualité de la représentation juridique la plus appropriée par l’intermédiaire d’un avocat expert et expérimenté. dans le domaine fiscal revêt une importance dramatique, notre cabinet accompagne, conseille et représente les chefs d’entreprise et les sociétés dans les dossiers d’infractions fiscales dans les domaines suivants :

  • Assistance, accompagnement et représentation légale des suspects lors d’enquêtes devant l’administration fiscale et la police.
  • Représentation juridique dans les différentes procédures judiciaires ouvertes contre un suspect ou accusé de délits fiscaux, devant les organismes d’enquête et d’exécution ainsi que devant les tribunaux à leurs différents niveaux.
  • Négocier et représenter lors d’audiences avant le dépôt d’un acte d’accusation en s’efforçant professionnellement d’alléger l’acte d’accusation, de réduire la peine en visant l’annulation de l’acte d’accusation ou d’obtenir un acquittement en justice.
  • Représentation légale des commerçants et des contribuables dans le cadre de procédures de recours devant les juridictions judiciaires et/ou dans le cadre de recours auprès de l’Administration Fiscale.

Un avis juridique professionnel dès les premiers stades de la procédure peut inévitablement changer la donne, des discussions vigoureuses avec l’administrateur de la TVA ou l’évaluateur tout en exprimant des arguments et des raisons réels avec des références pertinentes peuvent inévitablement annuler le décret.

Vous pourriez également être intéressé par

תמיד לשירותכם!

Toujours à votre service !